Aujourd’hui, on a un genre de rêve qui se réalise. Ancien fan de l’émission Le Studio, j’ai rencontré Bruno Blanchet afin de discuter de sa passion pour la course à pied et l’entraînement. En effet, ce dernier mentionne que ses entretiens sont surtout orientés sur ses personnages comme Anne-Marie ou encore Tite dent mais rarement pour parler de sports.
Grand voyageur et actuellement installé en Thaïlande avec sa conjointe, nous avons voulu établir une relation entre la pratique d’un sport et le voyage! Qui de mieux que Bruno pour nous expliquer le tout, de façon imagée et humoristique!
Bruno : Dans mon jeune âge, je pratiquais énormément de sports d’équipe tels que le hockey, le football, le soccer, etc., mais jamais de sports individuels. Je pratiquais un peu la course à pied mais seulement avec comme objectif d’être mieux préparé pour les sports d’équipes qui m’animaient. Pour moi, à cette époque, faire du sport, c’était un affaire de gang et je ne me voyais pas faire ça seul.
Le tout a changé à l’âge de 40 ans environ. J’étais aux Iles Fidji et je vivais sur une île où il n’y avait pas de routes donc la plongée sous-marine était mon activité quotidienne. Comme ce n’est pas une activité physique très demandante, j’ai vite réalisé que ma forme physique n’était pas optimale et j’ai voulu remédier à la situation. Comme j’étais limité dans mes options et que la course est d’une simplicité alarmante, je me suis mis à courir sur la plage.
J’ai eu la chance d’avoir les précieux conseils d’un ami, ancien coureur d’élite, qui était avec moi sur l’île. On s’est concoctés un petit sentier dans la jungle et de fil en aiguille, je me suis inscrit à ma première compétition à vie, quelques semaines plus tard. C’était en 2004, un 10 km, et j’étais persuadé que j’allais gagner. La réalité fût tout autre : un petit garçon d’environ 8 ans m’a dépassé… en gougoune! Malgré tout, cette course m’a profondément marquée et a contribué à mon amour pour la course à pied. Je cours maintenant partout où je vais.
J’ai tellement couru et j’ai réussi à gagner une course, mais détrompez-vous, ce ne fût pas une bonne chose pour moi. Je me suis tellement mis de pression par la suite que j’ai perdu l’essence même de mon désir de courir. Je me suis brûlé … autant physiquement que mentalement et j’ai arrêté de courir pendant 3 mois ce qui a entraîné une perte de forme physique et un gain de poids (que mes amis Thaïlandais ne ce sont pas gênés de me faire remarquer).
J’ai par la suite recommencé et ça m’a fait du bien. Je cours maintenant pour les bonnes raisons selon moi ; soit faire partie d’une communauté de gens en formes, énergiques et bien dans leur peau. Je cours surtout pour ne pas gagner une course à nouveau!
Bruno : C’est certain que mon passé de joueur de hockey élite a modulé ce trait. Aussi, je ne suis pas quelqu’un qui a des ambitions énormes : je vis simplement. Je veux seulement avoir du temps ; du temps pour m’entraîner, pour faire des choses que j’aime, etc. et vivre le moins de stress possible. Mais oui, je suis compétitif et ça m’énerve quand ça surgit.
Cet aspect compétitif m’a aussi amené à faire de la musculation (on espère avec un Altterre
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